Greta Thunberg pourra difficilement se défaire de la comparaison. Depuis son discours, militant et engagé, lors de la COP 24 il y a un peu plus d’un an, et tandis que la COP 25 s’ouvre à Madrid, ce lundi, l’ombre de Severn Cullis-Suzuki plane sur elle. Et à raison. Cette canadienne originaire de Vancouver avait fait face aux représentants de plus de 175 pays, à l’occasion du troisième Sommet de la Terre, à Rio, en 1992, pour faire part de sa colère et de son incompréhension. Comme Greta.
« Ce que vous faites me fait pleurer la nuit », leur avait-elle alors avoué. Avant de leur intimer l’ordre de faire « que vos paroles s’accordent avec vos actes ».
Militante et engagée pour les minorités
Depuis, la jeune fille a bien grandi. Militante toujours très active, la désormais biologiste et ethnoécologiste, âgée de 40 ans, s’est installée sur l'archipel Haïdas Gwaii, où elle a épousé un Haïdas avec qui elle a eu un enfant.
Elle y a aussi appris le Xaayda kil, le dialecte Skidegate de la langue Haïda menacé de disparition
20minutes.fr
Rubrique:
Climat