AQUARIUS - L'ONG SOS Méditerranée a demandé lundi à la France de pouvoir accoster "à titre exceptionnel" dans le port de Marseille. Le navire humanitaire Aquarius a à son bord 58 migrants à bord, dont 17 mineurs. La demande réveille les divisions politiques sur l'accueil des réfugiés secourus en mer Méditerrranée.
L'Aquarius est en route vers Marseille. L'ONG SOS Méditerranée a déclaré ce lundi 24 septembre lors d'une conférence de presse qu'elle demandait l'autorisation à la France de débarquer dans la cité phocéenne à "titre exceptionnel". A son bord, se trouvent 58 migrants, parmi lesquels 17 mineurs, dont la plupart a dû faire face à du "travail forcé et non rémunéré" en Libye, selon un communiqué de l'association SOS Méditerranée.
Le directeur des opérations de l'association, Frédéric Penard, a affirmé que Marseille était le seul "port envisageable", après avoir essuyé le refus de l'Italie et de Malte. Le navire a, par ailleurs, appris ce matin que le Panama allait lui retirer son pavillon.
En fin d'après-midi, Matignon a indiqué à l'AFP que la France cherchait "une solution européenne".
"Nous avons du mal à imaginer que la France puisse refuser"
"Nous avons alerté d'autres pays, mais nous avons du mal à imaginer que la France puisse refuser, compte tenu de la situation humanitaire", a déclaré Francis Vallat, le président de l'ONG en France. Sans préjuger de la réponse, il a assuré qu'à aucun moment les autorités "ne nous ont dissuadé de monter vers Marseille".
Il faut "environ quatre jours", depuis la position actuelle du navire, pour gagner Marseille, a indiqué Francis Vallat. Toutefois, Frédéric Penard s'est dit incapable de prévoir "quand le navire arrivera" sur les côtes françaises "parce que les éléments changent", l'Aquarius étant "toujours susceptible d'être mobilisé" pour une opération de sauvetage en mer.
L'Aquarius est en route vers Marseille. L'ONG SOS Méditerranée a déclaré ce lundi 24 septembre lors d'une conférence de presse qu'elle demandait l'autorisation à la France de débarquer dans la cité phocéenne à "titre exceptionnel". A son bord, se trouvent 58 migrants, parmi lesquels 17 mineurs, dont la plupart a dû faire face à du "travail forcé et non rémunéré" en Libye, selon un communiqué de l'association SOS Méditerranée.
Le directeur des opérations de l'association, Frédéric Penard, a affirmé que Marseille était le seul "port envisageable", après avoir essuyé le refus de l'Italie et de Malte. Le navire a, par ailleurs, appris ce matin que le Panama allait lui retirer son pavillon.
En fin d'après-midi, Matignon a indiqué à l'AFP que la France cherchait "une solution européenne".
"Nous avons du mal à imaginer que la France puisse refuser"
"Nous avons alerté d'autres pays, mais nous avons du mal à imaginer que la France puisse refuser, compte tenu de la situation humanitaire", a déclaré Francis Vallat, le président de l'ONG en France. Sans préjuger de la réponse, il a assuré qu'à aucun moment les autorités "ne nous ont dissuadé de monter vers Marseille".
Il faut "environ quatre jours", depuis la position actuelle du navire, pour gagner Marseille, a indiqué Francis Vallat. Toutefois, Frédéric Penard s'est dit incapable de prévoir "quand le navire arrivera" sur les côtes françaises "parce que les éléments changent", l'Aquarius étant "toujours susceptible d'être mobilisé" pour une opération de sauvetage en mer.
L’#Aquarius doit pouvoir accoster à #Marseille. C’est notre devoir et notre honneur.— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 24 septembre 2018
Cette annonce a déclenché les réactions des politiques : Jean-Luc Mélenchon, chef de file des Insoumis et député de Marseille, a estimé qu'il était de "notre devoir et notre honneur" de laisser accoster l'Aquarius. Un avis partagé par Benoit Hamon qui réclame également que la France accorde son pavillon au navire humanitaire.
L’« Aquarius » dégradé de son pavillon. La France, patrie des droits de l'Homme, si ces mots ont toujours un sens, doit accorder son pavillon à l'#AQUARIUS. https://t.co/2GVZqgXkLd — via @lemondefr— Benoît Hamon (@benoithamon) 24 septembre 2018
Marine Le Pen a fustigé "les passeurs de l'Aquarius".
LCI